SUV GTX de Volkswagen: l’autre cousin germain!

En commercialisant son tout nouveau SUV sportif électrique, l’ID.4 GTX, le groupe Volkswagen passe définitivement à l’offensive sur un marché résolument ouvert à une concurrence et une modernité de tous les instants. Clin d’œil aux nostalgiques des bolides des années 80, la formule GTX s’invite dans la course des SUV.

Un sportif juste «en forme»

D’aspect extérieur, le dernier SUV GTX de la famille Volkswagen, à l’image de nombreux ancêtres de sa lignée, fait dans la sobriété et se distingue de l’exubérance inhérente aux modèles du genre, hormis peut-être des jantes futuristes et une signature lumineuse omniprésente au niveau de la carrosserie frontale (du pare-chocs jusqu’aux poignées de portes).

Une fois au volant, on s’éprend vite des coutures écarlates prédominantes, en raccord avec le motif des sièges mis en exergue par différentes teintes de lumière d’animation. Petite mise en bouche avant de tester la technologie annoncée par la sportivité d’un habitacle dépourvu de boîte de vitesses, mais riche en compartiments, et restituant tout son confort à l’espace de vie arrière.

Avec ses 543 litres (en plus d’un plancher modulable avec bac), le volume du coffre (manœuvrable d’un léger brossé du pied sous l’arrière du véhicule) fait honneur au gabarit de cette cylindrée dernier cri. Le système multimédia, fonctionnel à outrance, est une réussite, malgré la commande de vitesse étrangement disposée derrière «le cerceau», rendant l’ergonomie toujours perfectible.

Elle nous emmène où on veut, les quatre roues motrices faisant fi des sols souples ou glissants

Un toit panoramique équipé d’un store et des vitres avant feuilletées atténuant les bruits à grande vitesse attestent d’un certain confort de conduite durable. Le nec plus ultra: l’impressionnante réalité augmentée par l’affichage tête haute projetant les indications de direction fournies par le GPS directement dans le champ de vision sur le pare-brise.

Un air de déjà-vu…

L’aménagement d’un second moteur électrique à l’avant du SUV ajoute à cette version GTX les notions de gain de puissance et de transmission intégrale. Elle nous emmène où on veut, les quatre roues motrices faisant fi des sols souples ou glissants, mais réduit le champ des possibles par sa consommation logiquement supérieure. Côté motorisation, les aptitudes de ce GTX rappellent celles de son cousin par alliance d’Audi.

Il lui faut légèrement plus de six secondes pour atteindre les 100 km/h avec une vitesse de pointe bridée à 180, le tout en déployant une puissance de 220 kW et 299 cv (460 Nm de couple). Le GTX permet de fortes accélérations sans trop de percussions, la faute au second moteur, responsable du dépassement des deux tonnes avec ses conséquences implicites: une surconsommation, une perte de sensation et d’agilité aussi bien en ville que sur route et une amplitude de braquage limitée, néanmoins compensée par la vision à 360 degrés des dispositifs d’aide au stationnement.

En vitesse de croisière, la batterie consommant 77 kWh table sur une autonomie de 480 km. L’optimisation de la capacité de recharge atteignant les 125 kW, on peut parcourir 300 km après une demi-heure de réapprovisionnement sur un «super-chargeur».

Par D. Coutant