Le rôle de la technologie pour rendre les villes plus habitables
Des caméras de sécurité numériques aux systèmes automatisés en passant par les capteurs, de plus en plus de décideurs politiques parlent de Smart Cities : des villes utilisant les technologies numériques pour en améliorer l’habitabilité et la qualité de vie des habitants. Mais quand parle-t-on réellement de ville intelligente ? Et comment la technologie contribue-t-elle à la durabilité des villes ? Andrea Sorri, spécialiste en Smart Cities pour la région EMEA chez Axis Communications, nous dévoile son point de vue.
Le concept de Smart City fait l’objet d’un large éventail de définitions variant d’une ville et d’un pays à l’autre. En fonction du niveau de développement, de la volonté de changement et de réforme, des ressources et des ambitions des citadins, la définition diffère.
Néanmoins, nous pouvons être unanimes sur un aspect : un projet de ville intelligente réussi contribue à l’ensemble de la qualité de vie et de l’habitabilité d’une ville. Comment ? En déployant des technologies intelligentes, telles que des caméras vidéo et des capteurs, pour collecter des données de qualité. Axis Communications, leader du marché de la vidéosurveillance, concentre ses technologies sur trois domaines pour contribuer à cette qualité de vie : la sécurité publique, la mobilité urbaine et la surveillance de l’environnement.
L’un des plus grands défis pour transformer une ville en Smart City ? Briser les silos pour que le partage des données à l’échelle de la ville devienne possible
Andrea Sorri commente : « Chacun a une réponse différente à la question « qu’est-ce qu’une Smart City ? ». En fonction des priorités de leur ville, certains diront qu’une ville intelligente est synonyme de développement économique durable, tandis que d’autres penseront que cela relève des avancées technologiques. Chez Axis, il s’agit principalement d’améliorer l’habitabilité d’une ville. Grâce à nos technologies, nous entendons avoir un impact positif sur la qualité de vie des habitants ».
Surveillance de l’environnement
La surveillance des facteurs environnementaux tels que la qualité de l’air et la pollution sonore est essentielle pour assurer la durabilité des villes intelligentes et garantir la santé et le bien-être de leurs habitants. En effet, la qualité de l’air est la menace environnementale la plus préoccupante pour la santé humaine, suivie par la pollution sonore. Cette dernière risque d’ailleurs d’occuper la première place d’ici cinq ans environ1,2.
Chaque ville peut s’attaquer concrètement à ces problèmes en installant des capteurs mesurant la qualité de l’air et en les associant à la vidéosurveillance. Les capteurs peuvent alerter rapidement les autorités municipales en cas de problème et les caméras fournissent une vérification visuelle, ce qui permet aux services d’urgence de prendre les mesures qui s’imposent.
Dans le cas de la pollution sonore, il convient par exemple de combiner des capteurs sonores et des caméras. Cela permet non seulement de détecter les agressions, la violence et les alarmes de voiture, mais aussi de dresser le tableau complet des nuisances sonores d’un quartier. Ainsi, vous savez s’il y a ou non une forte pollution sonore affectant l’habitabilité du quartier et la santé des personnes qui y vivent.
Mobilité urbaine
Dans une ville, les transports devraient idéalement avoir le moins d’impact négatif possible sur l’environnement. Après tout, cela est directement lié à la qualité de l’air et à la pollution sonore. Dans une Smart City, ce problème est abordé en combinant la vidéosurveillance avec des capteurs environnementaux. Cela permet de garantir la sécurité des citoyens et du personnel dans les transports en commun, de surveiller le trafic routier, de planifier et de gérer les infrastructures de transport afin de réduire l’impact sur l’environnement et de favoriser la mobilité en indiquant, par exemple, le nombre de places de stationnement libres.
Sécurité publique
De nombreuses villes accordent une grande importance à la sécurité de leurs citoyens, et la vidéosurveillance joue un rôle fondamental à cet égard. Au lieu de s’appuyer uniquement sur la surveillance manuelle, l’analyse vidéo, toujours plus intelligente d’ailleurs, permet de surveiller plusieurs flux vidéo. Cela aide à repérer rapidement les anomalies, les schémas inhabituels, les objets spécifiques ou les comportements suspects. Les villes peuvent alors prendre des mesures, comme appeler les services d’urgence.
Andrea Sorri conclut : « L’un des plus grands défis pour transformer une ville en Smart City ? Briser les silos pour que le partage des données à l’échelle de la ville devienne possible. C’est pourquoi, chez Axis, nous voulons nous asseoir autour d’une table avec autant de communes que possible pour faire prendre conscience aux décideurs que ce sont eux qui peuvent rendre envisageable la combinaison de différents systèmes. Plusieurs villes, comme Anvers et Maastricht, sont déjà en bonne voie pour devenir des villes intelligentes. Toutefois, beaucoup d’autres ne sont pas encore conscientes des possibilités numériques qui existent ou sont à la traîne pour les mettre en place. Cela s’explique notamment par le fait que chaque ville a ses propres priorités, bien entendu ».
Communiqué par Axis Communications