EIDA, RAYON DE SOLEIL SUR LE MARCHÉ ÉNERGÉTIQUE

On connaît tous la satisfaction de servir sur sa table les quelques tomates du jardin que l’on a plantées, arrosées et cueillies, ou le pain doré et croustillant que l’on a pétri ; bref ce plaisir simple de consommer ce que l’on produit. Et puisque que tout est meilleur fait maison, Eida, fournisseur alternatif d’énergie verte au Luxembourg, vous propose désormais de devenir l’artisan de votre propre électricité. Paul Kauten, administrateur délégué, présente le principe de l’autoconsommation solaire.

Eclipse sur les énergies fossiles et nucléaires

Eida est née en 2006 pour offrir des solutions énergétiques innovantes et écologiques adaptées aux besoins des ménages, des entreprises ou des institutions publiques luxembourgeoises. Sa philosophie : la révolution énergétique. « Nous voulons produire durable. Nous avons une certaine vision de ce que sera le monde énergétique de demain, à savoir un monde où les énergies renouvelables seront utilisées au maximum de leur potentiel. C’est pourquoi nous misons essentiellement sur l’énergie solaire et surtout photovoltaïque. Si nous voulons mettre fin au règne des énergies fossiles, l’électricité devra automatiquement remplacer le mazout et les carburants. Nous serons alors confrontés à une demande croissante », analyse Paul Kauten.

On ne peut pas fournir d’électricité plus verte

Le retour du fait maison

C’est dans cette perspective qu’Eida a développé quelques projets d’autoconsommation : de nouvelles constructions dotées d’installations photovoltaïques (parfois couplées à des systèmes de stockage en batterie et de grands réservoirs d’eau chaude) et dans lesquelles la consommation globale des bâtiments est couverte au maximum par l’énergie solaire produite sur leurs toits. Les bilans révèlent que 50% de la consommation d’énergie est directement produite sur place et que les installations photovoltaïques génèrent, sur l’année, plus de 100% de la consommation globale du bâtiment. « Pour nous, le plus important est de pouvoir consommer l’énergie produite en direct. Contrairement à un fournisseur classique qui vend de l’électricité qu’il transporte via le réseau, nous essayons de produire un maximum d’énergie localement, et donc de générer moins de transports. On ne peut pas fournir d’électricité plus verte », affirme Paul Kauten.

Un package dédié à l’autoconsommation

Si le principe a déjà fait ses preuves pour des projets neufs, Eida souhaite désormais offrir une solution comparable à ses clients occupant des immeubles existants (qu’ils soient publics ou privés) et propose pour ce faire un package autoconsommation qui inclut une évaluation du potentiel photovoltaïque du bâtiment, le dimensionnement et l’installation des panneaux photovoltaïques. La solution d’Eida est confortable et attractive financièrement puisqu’elle ne requiert aucun investissement préalable du client. En effet, la société monte l’installation gratuitement pour céder, dans un second temps, son exploitation à l’occupant. Celui-ci peut alors consommer l’électricité produite sur sa toiture et injecter le surplus dans le réseau électrique. Tous les kWh produits par l’installation photovoltaïque et utilisés pour les besoins des résidents sont facturés par Eida jusqu’au remboursement de l’installation. L’échéance du paiement complet est définie par une quantité de production convenue contractuellement. Quant au montant, il est déterminé de manière à ce que la facture d’électricité du client reste pratiquement inchangée.

Redéfinir le rôle du fournisseur

Décentraliser la production chez le client est une chose, l’optimiser en est une autre. « Maximiser la couverture solaire nécessite un système de gestion intelligent qui soit sans impact sur le confort des habitants. L’équipement technique que nous mettons en place ne doit pas être source de préoccupation pour nos clients. C’est pourquoi nous prenons en charge la gestion et l’optimisation énergétique grâce aux données récoltées via nos différents systèmes. C’est un service que nous rendons et qui témoigne de notre vision évolutive du métier. Notre but n’est pas de construire des bâtiments qui soient autonomes mais de les utiliser au maximum de leurs capacités, même si l’installation produit davantage d’électricité que les occupants n’en consomment. Cette surproduction sera mise à disposition du voisin. Nous visons en quelque sorte une mutualisation de la production d’électricité. Le soleil ne coûte rien, c’est pourquoi il faut rentabiliser au mieux les surfaces qui se prêtent à la production d’énergie. Tout ce qui n’est pas consommé sur place servira ailleurs. C’est notre philosophie », argumente l’administrateur délégué.

Nous visons en quelque sorte une mutualisation de la production d’électricité

Briller à large échelle

Endossant cette nouvelle mission qu’elle s’est assignée, la société planche désormais sur l’application du principe d’autoconsommation à l’échelle d’un lotissement. Ce projet de 15 unités de logement sera desservi par un réseau de chauffage urbain basse température et bénéficiera d’un important système de stockage saisonnier afin de mutualiser l’énergie solaire produite et d’atteindre une couverture plus élevée tout au long de l’année. « C’est tout un lotissement à gérer dans son ensemble, de manière intelligente. Notre rôle sera de mettre à disposition la bonne quantité d’énergie au bon endroit et au bon moment », explique Paul Kauten. Le principe de l’autoconsommation solaire n’est qu’à l’aube de son développement, mais l’intérêt croissant que manifestent les consommateurs à l’égard du fait maison et du produit localement lui promet un bel avenir. Force est de constater que le soleil commence à faire de l’ombre à nos centrales.

Eida S.A.
6 Jos Seylerstrooss
L-8522 Beckerich
www.eida.lu

Photo: ©Agence Kapture