Projet MMUST: Lancement d’une enquête mobilité
Financé dans le cadre du programme Interreg V A Grande Région, le projet MMUST (Modèle multimodal et scénarios de mobilité transfrontaliers) est porté par un groupement de plusieurs acteurs comprenant le ministère de la Mobilité et des Travaux publics du Grand-Duché de Luxembourg, l’AGAPE (Agence d’urbanisme et de développement durable Lorraine Nord), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), le LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research), et les universités de Namur et de Liège. Ces partenaires s’unissent pour améliorer les déplacements des habitants de la Grande Région.
Afin d’aider aux prises de décisions en faveur de la mobilité et pour répondre concrètement et efficacement aux problèmes rencontrés sur le territoire (embouteillages, trains bondés, etc.), un outil d’aide à la décision et à l’évaluation des politiques de transport en faveur de la mobilité régionale et transfrontalière au coeur de la Grande Région est en cours de développement. Les différentes enquêtes de mobilité menées sur le territoire permettent d’obtenir une compréhension fine des pratiques actuelles de la population. Cependant, pour améliorer l’efficacité de cet outil, il est nécessaire d’avoir une connaissance des facteurs pouvant favoriser des changements de comportement à l’avenir.
Pour ce faire, une enquête sur la mobilité est menée sur le nord-lorrain français, le Grand-Duché du Luxembourg et la Province de Luxembourg en Belgique.
Pourquoi une enquête « préférence déclarées » sur le territoire?
Cette enquête se veut différente et complémentaire de celles déjà réalisées sur le territoire (Enquête Mobilité Frontaliers en 2010 et LuxMobil en 2017 au Luxembourg, Enquête Ménages Déplacement en France, BELDAM en Belgique, etc.) qui visent essentiellement à connaître les pratiques de déplacements.
Ici, l’objectif principal de l’enquête préférences déclarées est de mieux comprendre comment les individus pourraient modifier leurs comportements de mobilité en fonction de nouveaux choix possibles ou de modifications de certains facteurs: création de nouveaux services, réalisation de nouvelles infrastructures, modification de l’offre actuelle …
Dans la première partie de l’enquête, le répondant détaille rapidement sa situation socioprofessionnelle et ses pratiques de mobilité: temps de trajets, mode de transport utilisé, coût… Ensuite, face à plusieurs mises en situation hypothétiques, chaque répondant doit déclarer le choix qu’il ferait, quelle proposition a sa préférence. Au fil du questionnaire, ses réponses révèleront l’importance qu’il donne à chaque facteur (mode utilisé, coût du trajet, départ, durée totale du trajet, retards, etc.) et contribueront à une meilleure appréhension des paramètres déterminants de ses choix et donc des leviers sur lesquels des mesures peuvent jouer pour modifier ses comportements de mobilité.
Grâce aux réponses à cette enquête, il sera possible d’appréhender les critères à mettre en avant pour faciliter les déplacements et d’appuyer sur les bons leviers d’actions. Ainsi, les solutions envisagées pourront être efficaces, car elles tiendront correctement compte de la manière dont les usagers pourraient modifier leurs comportements de mobilité.
À qui s’adresse cette enquête?
L’ensemble de la population (de plus de 16 ans) est invité à répondre à cette enquête, que vous soyez travailleurs, étudiants, retraités, lycéens, que vous soyez frontaliers ou résidents luxembourgeois, français, ou belges.
Plus les réponses seront nombreuses, plus les résultats seront fiables et plus la mobilité au sein de la Grande Région pourra être améliorée à l’avenir. Répondre à ce questionnaire devrait prendre une dizaine de minutes.
L’enquête est lancée le 2 octobre 2019.
Adresse de l’enquête : www.mmust.eu/enquete
Communiqué par le ministère de la Mobilité et des Travaux publics.
Photo: ©MMTP.