Taina Bofferding dit non à la violence à l’égard des femmes et des filles
La violence domestique reste une réalité quotidienne au Luxembourg. Elle touche tous les milieux sociaux et toutes les communautés : les 943 interventions de police et les 278 expulsions en raison de violences domestiques recensées en 2020 en témoignent.
La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes Taina Bofferding n’accepte pas la violence comme fatalité ou comme affaire privée, mais lance un appel à toutes et tous pour prendre leurs responsabilités pour briser le tabou qui entoure le sujet, pour lutter à son encontre, pour transformer les normes sociales préjudiciables et pour renforcer l’engagement sociétal visant l’élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes, des hommes, des filles et des garçons.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre, la ministre se déclare rassurée par la panoplie d’activités qui sont organisées au Luxembourg dans le cadre de l’Orange Week contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Taina Bofferding tient à souligner que « l’engagement de la société doit aller au-delà de ces journées d’activisme pour faire de la lutte contre la violence basée sur le genre une priorité au quotidien : Orangeons le monde pendant 365 jours par an! »
Porté par l’engagement que personne ne devrait souffrir de violences domestiques ou d’attaques sexuelles, verbales et physiques, le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes (MEGA) met en avant une approche multidimensionnelle à plusieurs niveaux : à côté de la prise en charge de victimes et auteurs de violences, les efforts de sensibilisation du grand public sont constamment intensifiés. Outiller toute personne qui subit de la violence, qui a recours à la violence ou qui en est témoin à agir de manière précoce peut en effet contribuer à briser le cycle de la violence.
Le Luxembourg dispose à cette fin non seulement d’un cadre législatif et procédural performant et d’un réseau de services conventionnés, qui assurent une prise en charge professionnelle des victimes, des auteurs et des enfants, mais le gouvernement entend également renforcer les efforts de prévention.
En date du 12 novembre 2021, la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, la ministre de la Justice et le ministre de la Sécurité intérieure ont ainsi présenté la stratégie gouvernementale pour renforcer le dispositif de protection contre la violence domestique au Luxembourg.
« La violence nous concerne toutes et tous, c’est notre responsabilité commune de lutter pour y mettre fin. Je tiens à féliciter nos partenaires de la société civile, du monde des entreprises et les communes pour leur prise de conscience, leurs initiatives respectives et les nombreux projets réalisés en matière de lutte contre la violence. Un grand merci! » Taina Bofferding
Le MEGA rappelle quelques projets phares réalisées en 2021:
- la refonte fondamentale du site www.violence.lu une plateforme d’information digitale pour victimes, auteur-e-s, et témoins de violence domestique ;
- la réalisation de notre « Tutenaktioun » avec les boulangeries Fischer et Jos & Jean-Marie pour sensibiliser le grand public en matière de violence domestique ;
- le développement de projets innovateurs, tels que le théâtre de prévention (avec l’Ecole du Théâtre), le « Violentomètre » (questionnaire « relation2test » avec la FMPO) ou encore le projet « E Schrëtt géint Gewalt » (avec Inter-Actions) pour sensibiliser et informer le grand public ;
- la campagne de prévention contre les violences domestiques s’adressant aux auteur(e)s développée par le service Riicht Eraus de la Croix-Rouge luxembourgeoise et
- la coopération avec le Centre Hospitalier Emile Mayrisch en vue de l’organisation d’une journée de sensibilisation et de formation en matière de violence domestique.
Ce n’est que par de tels partenariats et collaborations avec des personnes de première ligne qu’un accès direct aux victimes de violence ne devient possible et permet de les inciter à agir à un stade précoce et à mettre fin aux spirales de la violence.
La violence fait mal. Il y a de l’aide !
Communiqué par le ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes