MINETT UNESCO BIOSPHÈRE : RÉHABILITER DURABLEMENT LES TERRES ROUGES

Le syndicat PRO-SUD entame la dernière ligne droite pour obtenir le classement de la région Sud en « réserve de biosphère » du programme « l’Homme et la biosphère » (MAB) de l’UNESCO. Après de longs mois de travail et de concertations entre les onze communes impliquées dans le projet, le dossier de candidature a été déposé auprès de l’UNESCO. La réponse sera connue au début de l’été 2020.

Le programme de l’UNESCO « l’Homme et la biosphère », son réseau mondial des réserves de biosphère, dessine une nouvelle carte du monde et crée une harmonie entre la planète et ses habitants. A ce jour, ce réseau regroupe 700 sites répartis sur 120 pays, dont plusieurs transfrontaliers. « L’Homme et la biosphère » (MAB) est l’un des programmes les plus efficaces de l’UNESCO. Depuis plus de 40 ans, il promeut le développement durable sur des sites spécifiques appelés « réserves de biosphère de l’UNESCO ». Ces dernières englobent des écosystèmes terrestres et côtiers qui concilient l’Homme et la nature autour d’activités de recherche, de surveillance, d’éducation et de formation. La stratégie du MAB 2015-2025 veille à ce que les réserves de biosphère jouent un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de cet agenda mondial. La gestion efficace de ces réserves nécessite la participation des communautés et de toutes les parties prenantes concernées, via des approches équitables et inclusives.

Pour une gestion écologique et participative

Partant de ces recommandations, le syndicat intercommunal PRO-SUD et la Commission luxembourgeoise pour la coopération avec l’UNESCO ont organisé des consultations citoyennes dans chaque commune. Ces dernières ont permis d’enrichir le dossier de candidature et d’impliquer davantage les citoyens. L’initiative s’articule autour de trois grands thèmes : l’éducation et la recherche, l’environnement et l’économie circulaire.

D’abord l’éducation, le projet voudrait sensibiliser les enfants, les adolescents et les adultes à leur cadre de vie et à sa protection, tout en encourageant la recherche dans les domaines des sciences naturelles, sociales et économiques. Ensuite, le volet environnemental met l’accent sur la protection des espaces naturels, de la biodiversité et des écosystèmes. La collaboration avec les autres réserves de biosphère du réseau mondial doit permettre une reconversion réussie des friches industrielles. Enfin, le projet voudrait promouvoir l’économie circulaire et inclusive, et développer le tourisme durable et les produits du terroir. Le classement en réserve biosphère contribuera au rayonnement d’une région à l’international qui sera « Capitale européenne de la Culture » en 2022.

Par R. Hatira