ROMAIN SCHNEIDER POUR UNE SYNERGIE ENTRE RECHERCHE ET BIOÉCONOMIE LORS DE LA RÉUNION INFORMELLE DES MINISTRES DE L’AGRICULTURE A BUCAREST
Romain Schneider, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural a participé à la réunion informelle des ministres de l’Agriculture le, 4 juin 2019 à Bucarest, sous présidence roumaine.
Les ministres ont débattu sur la stratégie envisagée vers une bioéconomie durable en Europe dont l’objectif sera de préparer la politique agricole commune (PAC) de l’après-2020 aux nombreux défis environnementaux, climatiques et d’économie circulaire.
Romain Schneider a rappelé que « pour une PAC viable, il faut trouver des solutions d’avenir. Justement, la bioéconomie circulaire soutiendra la PAC car elle améliore l’utilisation des ressources agricoles. Son but est de générer une économie innovante à faibles émissions tout en se basant sur une agriculture durable et sur la protection de la biodiversité et de l’environnement. »
Le ministre a précisé que le développement de la bioéconomie devra respecter quatre principes de bases: la priorité de la production alimentaire, la durabilité des rendements, l’utilisation en cascade de la biomasse, ainsi que le maintien de la diversité des systèmes de production agricoles. Comme déjà en février passé, Romain Schneider a également plaidé pour une meilleure coordination des politiques sectorielles, comme les législations sur les déchets, l’environnement, les fertilisants, l’énergie et la PAC.
Innovation et recherche au service d’une bioéconomie compétitive
« La bioéconomie européenne a besoin d’innovation et de talents pour rester compétitive. Elle est un levier intéressant pour augmenter l’attractivité du secteur et pour motiver les jeunes innovateurs à s’engager dans l’agriculture au sens large. À Luxembourg, nous avons des mécanismes qui ont fait leurs preuves, tels que les aides à l’installation et à l’investissement ou encore l’aide « jeunes », mais également l’initiative LEADER, qui soutient des start-up novatrices dans le domaine de l’économie verte et la mise en place de circuits courts au niveau local, ou encore les aides agro-environnementales », a souligné le ministre de l’Agriculture dans son allocution. Romain Schneider propose aussi de « mieux fédérer les acteurs impliqués dans la recherche, le conseil agricole, les agriculteurs et les producteurs autour de plateformes d’échange. »
Enfin, un des défis majeurs sera de garantir que le nouveau modèle de mise en œuvre de la politique agricole commune (PAC) de l’après 2020 accorde assez de souplesse aux États membres pour lier leurs plans PAC aux stratégies nationales de bioéconomie. Le ministre Romain Schneider a conclu que « plus de flexibilité dans la planification de la PAC au niveau national nous permettra de mieux orienter certaines de nos interventions vers la bioéconomie! ».
Communiqué par le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.
Photo: © AGERPRES FOTO / Alex Micsik.